DécisonSanté.com 28/09/2011
"Le Syndicat des managers de santé publics (SMPS) tire la sonnette
d'alarme : les ARS passeraient des consignes (orales) aux directeurs
d'hôpital pour que ces derniers décident d'une limitation de l'activité hospitalière.
Ces injonctions seraient généralisées sur l'ensemble du territoire.
...
Nnous pensons qu'il s'agit de consignes nationales", affirme
Philippe Blua, président du SMPS. Le SMPS craint que la DGOS
n'ait voulu rescusciter les objectifs quantifiés de l'offre de soins (Oqos),
et ce de manière informelle.
...
Les hôpitaux, T2A oblige, ont eu tendance des deux dernières années
à augmenter leur activité..."
Moralité: quand vous coincez un hôpital entre des tarifs
( la "fameuse" T2A) et la pression sur ses résultats,
il ne lui reste plus qu'à soigner davantage...
Vive le "trou" de la sécu!
Que devient le meilleur système de santé du monde ? Mettre l'usager au centre du "système" ? OUI et COMMENT ON FAIT ?
mercredi 28 septembre 2011
lundi 26 septembre 2011
Santé et Territoires ...une décentralisation sous contrôle !
La Gazette Santé Social SANTE PUBLIQUE : 22/09/2011
L'Institut de la décentralisation ouvre le débat sur les liens entre santé et territoire
...
L'Institut de la décentralisation souhaite mettre en place un lieu de réflexion, large et ouvert, permettant aux membres des conseils de surveillance
des agences régionales de la santé (ARS) et aux élus de se rencontrer
et de débattre sur «santé, environnement et territoire».
Il s'agit d'»éclairer la délibération publique», explique Isabelle Lemouzy,
rédactrice en chef de «Pouvoirs locaux», la publication de l'Institut.
La dernière livraison de Pouvoirs locaux comprend un dossier
sur «Santé, environnement et territoire»
Des "représentants" d'usagers, noyés dans les institutionnels
des Conseils de Surveillance des A R S ?
Des citoyens ,à qui les élus, notamment locaux, ne demandent
que rarement leur avis sur la santé
10 ans de rapports et la grande loi HPST , pleine de voeux pieux
sur "l'égalité d'accès aux soins" ... dans les territoires!
vendredi 23 septembre 2011
Réforme des retraites : effets pervers sur l'offre de soins
La suppression du dispositif "quinze ans, trois enfants" a poussé
de nombreuses fonctionnaires à prendre une retraite anticipée.
Espaceinfirmier s’est procuré les chiffres officiels relatifs aux infirmières.
Les syndicats avaient prévenu : la suppression, à compter de l’application
de la réforme des retraites le 1er juillet 2011, de la possibilité de prendre
leur retraite pour les fonctionnaires mères de trois enfants et justifiant de
quinze ans de service allait brutalement vider les hôpitaux de leurs soignantes.
Hélas, ils ne se sont pas trompés. Les statistiques de la Caisse nationale
de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL) l’attestent.
de nombreuses fonctionnaires à prendre une retraite anticipée.
Espaceinfirmier s’est procuré les chiffres officiels relatifs aux infirmières.
Les syndicats avaient prévenu : la suppression, à compter de l’application
de la réforme des retraites le 1er juillet 2011, de la possibilité de prendre
leur retraite pour les fonctionnaires mères de trois enfants et justifiant de
quinze ans de service allait brutalement vider les hôpitaux de leurs soignantes.
Hélas, ils ne se sont pas trompés. Les statistiques de la Caisse nationale
de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL) l’attestent.
Ainsi, au premier semestre 2010, 989 infirmières ont pris leur retraite
au titre de ce dispositif. Entre janvier et juillet 2011, elles ont été plus
de quatre fois plus nombreuses à le faire : 4110. L’échéance de juillet 2011
a joué à plein, puisque 2 659 infirmières figurent comme nouvelles retraitées
du dispositif "quinze ans, trois enfants" sur les registres de la CNRACL ce mois-là,
contre seulement 189 en juillet 2010, soit… 14 fois plus !
Compléments dans l' article
de Cécile Almendros sur espaceinfirmier.com du 22/09/2011
Réforme des retraites: hémorragie d'infirmières dans la FPH
jeudi 22 septembre 2011
Manifeste pour une santé égalitaire et solidaire
Publié chez Odile jacob par le Pr André Grimaldi (diabétologue),
le Pr Olivier Lyon-Caen (neurologue), François Bourdillon (médecin desantépublique), Didier Tabuteau (responsable de la chaire
santé à Sciences Po) et FrédéricPierru ( sociologue). et auquel
se sont associées une centaine de personnalités....
Ce manifeste traduit la volonté de placer le débat dans la campagne
présidentielle,alors que notre système évolue( sournoisement) vers une remise
en cause des choix de solidarité et d’égalité faits en 1945.
Extraits d'une tribune de Elie Arié du Mardi 28 Septembre 2010 Source :
http://www.marianne2.fr
http://www.marianne2.fr
"...
En matière de politique de santé, ils ( les politiques) fuient le pouvoir
comme la peste et ne pensent qu’à refiler la patate chaude....
Ils ne l’abordent que sous l’angle de l’équilibre des comptes de l’assurance-maladie,
proposent des mesures soit d’ augmentation des recettes, soit de baisse
des dépenses, soit différentes combinaisons des deux.
Et ils repassent ensuite le bébé aux ministres supposés compétents pour
le reste, et qui sont très souvent des médecins, c’est-à-dire ceux qui ont
le reste, et qui sont très souvent des médecins, c’est-à-dire ceux qui ont
la vision la plus fausse du problème : car si les médecins connaissent bien
la maladie, ils ne connaissent en général rien à la santé.....
Je me suis souvent interrogé sur les raisons de cette peur des politiques
de s’engager dans la santé, et suis arrivé à cette conclusion : on sait,
depuis le rapport Lalonde de 1974 (pas notre écologiste : le ministre
de la Santé du Canada !) que l’état de santé d’une population dépend pour
15% environ du système de soins du pays, et pour 85% de multiples facteurs
15% environ du système de soins du pays, et pour 85% de multiples facteurs
tels que les conditions de travail, le niveau d’éducation, les conditions
de logement, l’environnement au sens large du terme, le type d’alimentation,
les comportements à risque, etc… ; et que vouloir agir sur la santé, c’est
obligatoirement devoir agir dans à peu près tous les domaines de la société.
Une fois qu’on commence à tirer sur le fil « santé », c’est toute la pelote
de la société qui se déroule ; et que cela n’est possible qu’à un président
de la République à la fois omnipuissant et capable de braver simultanément
tous les corporatismes et toutes les situations acquises…
donc, obligatoirement, suicidaire. Personnage qui n’existe pas. "
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