jeudi 29 décembre 2011

En 2012 , avez- vous quelque chose à dire aux candidats sur le système de santé?

Longtemps le système de santé français a été cité en exemple. 
Il y a seulement dix ans, l’Organisation mondiale de la santé le plaçait 
au premier rang mondial !Aujourd’hui, ce système de santé est en danger….

Triple zéro pour la lutte contre les dépassements d’honoraires

La traversée du désert… médical pour des millions d’usagers

L’Assurance maladie doit être financée ou ne sera plus

Autant de raisons pour que l’accès aux soins, absent de la présidentielle
en 2007, soit à l’ordre du jour en 2012 !


Sur www.quellesanteapres2012.org un état des lieux des principaux
enjeux de notre système de santé selon ses usagers, c’est-à-dire 
de ses bénéficiaires et contributeurs.  Il s’agit d’apporter un éclairage 
sur des interrogations essentielles autour des dépassements d’honoraires, 
des déserts médicaux et du financement solidaire et pérenne 
de l’Assurance maladie. 
Pour aborder  l’organisation du système de soins, et la nécessité 
d’y accroître  la dimension démocratique dans la prise de décision.
Christian Saout
Président du CISS   Collectif Interassociatif Sur la Santé vous invite à : 
-Parcourir ce site où vous pourrez retrouver, partager, commenter 
des points-de-vue associatifs, des avis d’experts, des propositions de candidats… 
(format pdf).

mercredi 28 décembre 2011

Inadéquations hospitalières en France

La question des inadéquations hospitalières est soulevée à intervalles réguliers,
en France comme dans les autres pays,   
Jusqu’alors, il n’existait   pas d’étude statistiquement représentative 
permettant de décrire complètement le phénomène en France et 
les raisons de ces admissions ou séjours inadéquats.
C’est dans cette double optique que la Direction générale de l’offre 
de soins (DGOS) du ministère de la Santé a lancé, avec le soutien 
méthodologique de la Direction de la recherche, des études, 
de l’évaluation et des statistiques (DREES) et de l’Agence technique de 
l’information sur l’hospitalisation (ATIH), une étude nationale 
sur les inadéquations hospitalières.

Outre son intérêt propre, cette étude  illustre assez bien la possibilité 
de progrès notables de notre système de santé : amélioration de la 
qualité des soins et , en même temps meilleure utilisation des ressources :
professionnels et équipements  hospitaliers .

 Deux groupes de facteurs explicatifs :
 Des « freins » à la sortie  des établissements:
- inexistence, insuffisance, indisponibilité des structures d’aval adaptées 
(soins de suite et de réadaptation [SSR], hospitalisation à domicile [HAD], 
maisons de retraite, soins à domicile) ;
- mauvaise gestion de la sortie du patient (absence de prévision, 
d’organisation précoce de la sortie, etc.) ;
-problèmes d’organisation interne dans les établissements (attentes d’examens, 
de résultats,  retards dans les prises de décisions, etc.).

Et des admissions inadéquates  du fait de coordinations défaillantes 
dans  l’orientation des patients
- permanence des soins en ville et interface ville/hôpital 
- régulation des flux aux urgences 

L e simple énoncé de  ces causes confirme une observation générale   
sur les actions permettant d’améliorer l’efficience globale du système 
de santé ou bien d’un de ses acteurs-clés (l’établissement de soins),.

Seul un ensemble d’actions concomitantes, impliquant des acteurs 
multiples, permettra de promouvoir une évolution structurelle.




samedi 17 décembre 2011

Limiter l’accès aux urgences, y penser « en se rasant »?

Selon Décision santé Newsletter N°124 du  15 décembre 2011
"Les pouvoirs publics par l’intermédiaire des agences régionales de santé                   
 préconisent désormais des restrictions d’accès, selon Samu Urgences de France 
(SUdF) et l’Association des médecins urgentistes de France (Amuf).  ). 
Sont visés les patients correspondant aux deux premiers niveaux de gravité
et de charges en soins de la Classification clinique des malades aux urgences
CCMU1 ou CCMU2."
...Selon Marc Giroud président de SUdF, désengorger ainsi les urgences
reviendrait  « au mieux à une très faible réduction de la charge des services
des urgences, car la diminution du flux porterait sur des patients relativement 
légers qui ne sont pas les plus consommateurs de temps et qui peuvent être pris 
en charge en seconde priorité derrière les cas les plus lourds ".

Peux-t-on imaginer que cette idée de "barrière à l'entrée" soit mise de côté
pour une réflexion positive sur l' accueil des arrivées spontanées aux urgences:
Au moins les deux tiers non seulement ne justifient pas  la mise en oeuvre 
d'une organisation  adaptée à de véritables urgences. Trouver une meilleure réponse 
à ces premiers niveaux de gravité qui , passeront en nième priorité ...
en attendant dans un couloir!

Il faudrait pour cela que les nombreux rapports nationaux et les multiples
comités régionaux censés décliner les solutions réglementées dans le 
contexte territorial passent des "propositions" à l'action!

 

 

mardi 13 décembre 2011

Si le médecin ne répond pas, appelez le vétérinaire.

lequotidiendumedecin.fr 13/12/2011
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"Françoise Tenenbaum, adjointe au maire de Dijon à la santé, 
propose de faire appel aux vétérinaires pour faire face à la pénurie
des médecins dans les déserts médicaux.
« Je me suis rendu compte qu’il y avait des vrais médecins 
dans les territoires, ce sont les vétérinaires, qui peuvent
intervenir en urgence, déclare l’élue socialiste. 
Je pense qu’il y a un champ de travail, mais il faudrait définir une
passerelle de formation et cadrer la mission de ces vétérinaires. 
Surtout, ce ne serait pas à la place du médecin mais en l’attendant ».

Cette proposition est jugée « irréaliste et dangereuse » par l’Ordre des 
vétérinaires de Bourgogne et prise avec humour   par l’Ordre des
médecins de Côte-d’Or.  
« C’est un pavé dans la mare et ça fait bouger les canards. 
On en retiendra les bonnes intentions », ironise son président 
le Dr Jean-Pierre Mouraux. « Ce n’est absolument pas pensable »
indique pour sa part Monique Cavalier, directrice de l’Agence régionale 
de santé (ARS) de Bourgogne.

AVIS aux AMATEURS

lundi 12 décembre 2011

La plupart des projets d'investissements des hôpitaux reportés

La gazette Santé Social .fr du 8/12/2011
La plupart des projets d'investissement des hôpitaux, notamment 
les chantiers de construction et de rénovation, vont être "reportés"
suite au gel des aides publiques, a indiqué Frédéric Valletoux, 
Président de la  Fédération Hospitalière de France (FHF)
(les Echos le 5 /12/2011).
...
"Les projets qui viennent d'être gelés sont, a priori, ceux pour lesquels 
les aides financières n'avaient pas fait l'objet de notifications", 
explique président de la FHF . "Les chantiers qui ont démarré 
ne devraient pas être affectés. Pour tous les autres, et jusqu'à nouvel ordre, 
l'Etat n'abondera pas les futurs investissements".
"Cela signifie, dans la situation financière actuelle où presque aucune 
opération d'envergure ne peut se faire sans le soutien financier de l'Etat,
que la plupart des projets seront reportés sine die".
 ...
Pour le président de la FHF, la situation financière des établissements est 
en effet difficile en raison de la réticence des banques à accorder des prêts. 
"Les hôpitaux empruntent entre 2 et 3 milliards d'euros par an.
Et leur situation financière est plus fragile : en cinq ans, leur dette 
est passée de 10 à 24 milliards".

Un chapitre à écrire : Notation (financière ) des hôpitaux et Santé Publique

Panorama de la santé 2011 LES INDICATEURS DE L’OCDE

OCDE (2011), Panorama de la santé 2011 : Les indicateurs de l'OCDE, 
Éditions OCDE.     http://dx.doi.org/10.1787/health_glance-2011-fr
Les indicateurs de l’OCDE présente les données comparables les plus récentes
sur les principaux indicateurs de la santé et des systèmes de santé des pays de l’OCDE.
Un examen rétrospectif de l’évolution de la santé et des systèmes de santé 
depuis  1961 permet de dégager trois grandes tendances :
1. l’allongement remarquable de l’espérance de vie ;
2. le caractère changeant des facteurs de risque pour la santé ;
3. la croissance constante des dépenses de santé
qui a largement dépassé la croissance du PIB.  .

Extrait du sommaire
6. Accès aux soins .
6.1. Besoins en soins de santé insatisfaits . .
6.2. Couverture des soins de santé . .
6.3. Dépenses de santé à la charge des patients 
6.4. Répartition géographique des médecins. .
6.5. Inégalités dans les consultations de médecins . .
6.6. Inégalités dans les consultations de dentistes. . 
6.7. Inégalités dans le dépistage du cancer . . . . .
6.8. Délais d’attente. .

Un travail extrêmement documenté sur les nombreuses composantes
d'un système de santé.
Un positionnement relatif du profil " Santé en France" avec des comparaisons 
entre pays" développés" et avec des pays "émergents".
 Un cadre de travail national pour évaluer
                                    les inégalités de santé entre las territoires

jeudi 8 décembre 2011

Les coopérations entre professionnels de santé

Le Centre d’Analyse Stratégique, organisme rattaché au Premier Ministre
produit une Note d'Analyse N° 254- décembre2011 
                     Les coopérations entre professionnels de santé
Après les propositions pertinentes du rapport E.HUBERT et le scepticisme 
de celle-ci  sur les chances d'adaptation rapide de l'organisation des soins 
notamment de premier recours, cette note du C A S , tout aussi pertinente
commence ainsi:
"À quoi ressemblera l’offre de santé en France dans vingt ans ? 
Les défis sanitaires sont nombreux : hausse des maladies chroniques, 
vieillissement de la population, évolution de la démographie médicale, etc."

Ces défis n'attendront pas 20 ans : ils sont actuels, décrits sous maints
aspects, augmentent le  renoncement aux soins de certaines populations 
d'usagers de la santé:offre parfois rare (et donc chère) et diminution 
des ressources pour financer le "reste à charge"

Or dit le C A S    évoquant en France, des démarches  encore marginales,:
"la coopération entre professionnels de santé, grâce à laquelle personnels
médicaux et paramédicaux peuvent développer de nouveaux modes 
d’exercice collectif et opérer entre eux des transferts d’activité 
afin d’optimiser la production de soins.....permettrait, sous certaines
conditions, de mieux adapter l’offre aux besoins des patients et d’améliorer
l’efficience du système de santé en réduisant le poids des dépenses hospitalières"

Appliquer les cinq  propositions du C A S pour maintenir 
"le meilleur système de santé du monde"?

Qui freine ?