lundi 13 août 2012

L’Assistance-Publique Hôpitaux de Paris (AP-HP) ...ne manque pas de culot :

C'est le CISS qui le dit dans un communiqué de presse du 13 août 2012 dans les termes ci- dessous:
"D’abord, la décision de l’Assistance-Publique Hôpitaux de Paris (AP-HP) d’offrir ses services à l’international ne manque pas de culot : mais à quoi servent donc les services privés à l’hôpital public, si ce n’est justement à accueillir ceux qui ont les moyens de payer une prestation privée ? Ce n’est pas cela que l’AP-HP recherche, mais plutôt de faire rentrer de l’activité dans ses hôpitaux puisque la sacro-sainte règle de la tarification à l’activité est la seule façon de faire rentrer des subsides à l’hôpital public. Bien sûr, il est soutenu que jamais cette clientèle ne viendra prendre la place de ceux qui résident en France. Et on va contrôler ça comment ? 
Y a-t-il donc urgence à ce type de décision ? On aurait aimé autant d’emballement sur le maintien ou la création des permanences d’accès aux soins dans les hôpitaux d’Ile de France qui en ont tant besoin comme l’ont montré de nombreux rapports. Et, on reste pantois devant ce choix au moment où l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) a inscrit à son programme de travail une mission sur « les conditions du financement de l’investissement hospitalier en système de tarification à l’activité »"

dimanche 1 avril 2012

2012 : quelles idées neuves pour la médecine libérale ?


Du 23 au 25 septembre 2011, c’était le thème de l’ Université d’été 
de la C S M F (Confédération des Syndicats Médicaux Français
qui s’est terminée par un discours du Ministre du Travail, de l’Emploi 
et de la Santé, dont ci-dessous quelques extraits

Xavier BERTRAND affirme qu’il travaille pour régler les difficultés et pour 
dessiner le paysage du système de santé français pour les dix années 
qui viennent et qu’il mettra la santé au coeur de l’élection présidentielle  de 2012

Et après l’élection ?

Préoccupés par l’équilibre ( ? ) des comptes de l’assurance maladie, 
les médecins s’interrogent essentiellement  sur de nouvelles recettes :   
hausse de  la TVA, relèvement de la CSG ( se reporter aux orientations
fiscales des différents candidats : des idées qui ne sont pas si neuves)

Le ministre est pour une réforme du financement de la sécurité sociale, 
pour redéfinir la place de chacun et pour dégager des moyens pour la santé.

Le mystère reste entier

Sur des sujets qui fâchent : dépassements d’honoraires, limites
à la liberté d’installation :
Xavier BERTRAND croit à l’incitation et au volontariat  Le mot « libéral » 
est essentiel. La liberté d’installation est l’un des piliers du système libéral. 
Le ministre n’obligera aucun médecin à s’installer dans une maison de santé pluridisciplinaire,  mais fera tout pour que cela marche

Xavier BERTRAND veut que le système de santé français reste le meilleur 
au monde. Il sait  pouvoir compter pour cela sur le soutien de la C S M F.

Croisons les doigts !


samedi 31 mars 2012

La téléphonie sociale et santé s'organise

Communiqué de presse du C I S S du 20 mars 2012

La notion de « téléphonie sociale » concerne la relation d’aide à distance : 
« ces services ont pour vocation d’apporter une aide informative
ou thérapeutique, à la fois personnalisée et anonyme, à travers 
une conversation téléphonique »[1]. 
Les participants partagent donc un même cœur de mission autour de l’information, 
de l’écoute, du soutien et de l’orientation. Certains peuvent aller plus loin, 
avec la mise en œuvre d’une intervention d’urgence quand elle s’impose, 
ou d’un service d’accompagnement personnalisé.


12 structures de référence, proposant des services de téléphonie 
sociale et  en santé se sont regroupées au sein du collectif TeSS 
(Téléphonie Sociale et en Santé)
 Leur objectif : s’emparer en commun  des questionnements, des besoins 
et des enjeux de leur environnement pour améliorer les services proposés.

Création du collectif Téléphonie Sociale et en Santé (TeSS) :

La performance au service des enjeux humains

2.6 millions d’usagers en 2010

samedi 24 mars 2012

Médecins du Monde.....dans nos campagnes.

La Gazette.fr 22/03/2012 ( de A F P)

"Médecins du Monde....s'apprête à ouvrir des centres de soins
en milieu rural pour pallier les déserts médicaux, a annoncé à l'AFP
son président.le Dr Olivier Bernard
 .../...
 40 000 consultations médicales et sociales par an - 
Chaque année, quelque 40 000 consultations médicales et sociales, 
gratuites et sans rendez-vous, sont pratiquées dans les 22 centres d’accueil 
et de soins de MdM en métropole et dans lesDOM-TOM.
.../...
Parmi les personnes reçues par MdM, « un patient sur quatre vient se soigner 
trop tardivement, deux tiers des enfants de moins de 7 ans ne sont pas à jour 
dans leurs vaccinations, 68 % des femmes enceintes n’ont pas accès aux soins
prénataux et 85 % des patients n’ont aucune couverture maladie », 
a  déclaré le Dr Bernard.
.../...
Début mars, l’association a commencé une campagne de sensibilisation 
en France, passant par plusieurs villes et qui se terminera en juin, 
afin d’interpeller les candidats à l’élection présidentielle, puis aux législatives, 
sur la remise en cause d’un accès équitable aux soins."

lundi 27 février 2012

Recommandation n° 14 sur l’offre de soins et de services sociaux

: « Territoires ruraux  Territoires d’avenir » Synthèse et recommandations
du rapport d’information n° 4301  présenté le 2 février 2012
au Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques (CEC)
 
– Assurer les conditions d’une offre de santé équilibrée 
sur l’ensemble du  territoire (hôpitaux, médecins et professions
 paramédicales), dans le contexte d’une évolution démographique 
défavorable des praticiens dans les zones rurales ; considérer 
que les agences régionales de santé (ARS), chargées de l’organisation
de l’offre de soins en fonction des besoins de la population, 
ont une responsabilité particulière en la matière et doivent
 en rendre compte au Parlement.
– Favoriser la mise en réseau de tous les acteurs de santé sur chaque
territoire ; prévoir pour ce faire une animation par un ou des élus permettant
d’intégrer un volet santé dans chaque projet de territoire, en utilisant tous les
outils disponibles ; soutenir les actions favorisant l’exercice regroupé des
professionnels de santé, par exemple les maisons de santé pluriprofessionnelles,
afin notamment de répondre à l’isolement des médecins de campagne.

– Établir dans les projets de santé de territoire un lien nécessaire avec les
services médico-sociaux ou sociaux (structures d’accueil de personnes
 âgées médicalisées ou non, services aidant au maintien à domicile 
et autres services à la  personne…).
- Conclure des contrats locaux de santé (CLS) dans l’ensemble du
territoire national avant la fin de l’année 2015.

Essayons de tenir jusqu'en 2015 !





 

lundi 13 février 2012

Comment s'entêter sur des mesures inefficaces

La gazette.fr du 7 février 2012
Selon des bilans chiffrés concordants, les incitations financières ne font pas
recette pour lutter contre les déserts médicaux.Mais les candidats 
à la présidentielle ne veulent pas emprunter la voie de la coercition.

Les dispositifs financés par l’Etat

Dans les zones franches urbaines (ZFU), les médecins peuvent bénéficier 
d’exonérations fiscales et sociales et, dans les zones de revitalisation rurale (ZRR), 
d’une exonération totale de l’impôt sur le revenu pendant les 5 premières années, 
puis dégressive ensuite (loi du 23 février 2005).

Les dispositifs financés par la Sécurité sociale

L’avenant n° 20 à la convention médicale de 2005,  a institué 
une majoration de 20 % de la rémunération des médecins généralistes 
libéraux exerçant en groupe dans les zones déficitaires.
Un premier bilan met en évidence un effet d’aubaine et un coût élevé 
pour l’assurance-maladie : 20 millions d’euros pour 773 bénéficiaires 
en 2010, mais avec un apport net d’environ 50 médecins seulement 
 dans les zones déficitaires depuis 2007.

Les dispositifs financés par les collectivités

La loi du 23 février 2005 a prévu que les collectivités territoriales peuvent 
attribuer, dans les zones déficitaires, des aides à l’installation ou au maintien 
des médecins ainsi que des aides aux étudiants de médecine....
avec pour conséquence le risque de redondance et de concurrence 
entre territoires, en l’absence de coordination nationale, pour attirer
de jeunes internes ou des médecins »,

Le contrat d’engagement de service public à durée déterminée 

en faveur des étudiants en médecine qui s’engagent, en contrepartie d’une allocation de 1 200 euros par mois, à exercer dans une zone déficitaire autant de temps qu’il l’auront perçue.

Sur 400 contrats proposés pour 2010 et pour 2011, seuls 146 et 195 ont été signés.

Les candidats à la présidentielle , courageux mais pas téméraires