lundi 24 octobre 2011

Déserts médicaux: Repentance et Voeux pieux

PROPOSITION DE RÉSOLUTION .Assemblée nationale  14 octobre 2011. 
Contre la désertification médicale et pour l'accès de tous à des soins de proximité.

"Des millions de Français rencontrent quotidiennement les plus grandes
difficultés pour accéder à des soins de proximité. Ce phénomène de
« désertification médicale » est soulevé depuis plusieurs années sans que
des solutions pleinement efficaces soient apportées."
Responsables mais pas coupables.

"Ceci est d’autant plus inquiétant que la désertification médicale
accroît le phénomène des dépassements d’honoraires et 
pénalise l’accès aux soins des patients à faibles revenus."
Et les taxes sur les complémentaires santé ? 

 "Pour y remédier, l’État a pris un certain nombre de mesures qui, bien
que nécessaires, n’ont pas été, pour l’heure, suffisantes. Il est donc urgent
de faire preuve de volontarisme en mettant en place un plan national
ambitieux et efficace pour attirer les médecins dans les zones rurales."
Errare politicume est. Perseverarer diabolicum

"Promouvoir la médecine générale
Soutenir et valoriser les médecins dans leur activité
Développer les stages en milieu rural
Faciliter les remplacements
Accompagner les collectivités"

"Il en va tout simplement du respect du droit à la protection de la santé, 
reconnu comme un droit fondamental par la Constitution de 1946.
Il est de la responsabilité du législateur d’assurer l’application effective de ce droit".
A quoi a donc servi la loi H P S T ? 

Surtout , ne pas écorner la "liberté d'installation".
(dixit le premier ministre)

6 commentaires:

  1. Promouvoir la médecine générale
    Alors qu’elle devrait être le débouché naturel de nombreux étudiants en médecine,la médecine générale n’est pas reconnue à sa juste valeur
    au sein des universités, si bien que sur 100 étudiants en médecine,8 seulement choisissent d’exercer comme médecin généraliste en libéral.
    Il appartient à l’État de valoriser cette voie, essentielle pour la santé des Français, afin de résorber un déficit qui risque de déboucher sur des déséquilibres régionaux inacceptables. L’État doit mettre en oeuvre une campagne de promotion auprès des élèves en médecine pour leur présenter les atouts de l’exercice en milieu rural.

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  2. Soutenir et valoriser les médecins dans leur activité
    Les médecins sont le principal pilier du système de santé en milieu rural. Les médecins généralistes y sont reconnus et appréciés, notamment pour leur écoute qui, outre leurs compétences médicales, leur confère un
    véritable rôle social. Mais la lourdeur de la permanence des soins et les contraintes administratives amplifient les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Elles poussent bon nombre de médecins à un départ anticipé et
    découragent un grand nombre de vocations. Il est donc indispensable de soutenir les médecins notamment en les allégeant du temps qu’ils
    consacrent au travail administratif mais aussi en facilitant leur installation et la mutualisation des moyens avec les autres
    professionnels de santé.

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  3. Développer les stages en milieu rural
    Le facteur déterminant pour motiver les jeunes à s’installer en médecine générale, c’est de les former sur les lieux futurs d’exercice. C’est pourquoi le stage d’une durée de trois mois, obligatoire dans le cursus, mais en fait rarement appliqué, en deuxième cycle de médecine
    générale, doit entrer en pratique de manière effective. Il est essentiel que les étudiants puissent se faire une idée concrète et exacte de la qualité de vie que l’on trouve en zone rurale afin d’y favoriser leur implantation.

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  4. Faciliter les remplacements
    Dans les zones où la densité médicale est faible, les remplaçants ont une place légitime car ils permettent d’assurer une continuité dans l’offre de soins. Ces remplacements permettent également à de jeunes médecins de
    rencontrer d’autres professionnels de santé, de se familiariser avec un territoire et de faciliter une éventuelle implantation.

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  5. Accompagner les collectivités
    De nombreuses collectivités ont mis en place des programmes d’aide à l’installation pour les jeunes médecins. L’État doit aujourd’hui prendre le relais de ces initiatives locales en soutenant humainement, matériellement et financièrement l’installation des médecins à travers par exemple l’achat d’équipements des médecins ruraux ou encore en réservant des prêts préférentiels pour l’installation en zones défavorisées.

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  6. la gazette .fr 3/11/2011
    Le député du Nouveau Centre Philippe Vigier a déposé jeudi 3 novembre 2011 à l'Assemblée nationale une proposition de loi visant à garantir un accès équitable aux soins médicaux sur l'ensemble du territoire.

    Pour lutter contre la désertification, il prône quatre mesures :

    1. remplacer le concours de l’internat national par un système régional ;
    2. prévoir qu’au cours de leurs années d’internat, les étudiants en médecine passent un an dans les zones souffrant de désertification médicale ;
    3. prévoir qu’à l’issue de leur formation, les médecins exercent obligatoirement pendant 3 ans dans un secteur géographique doté d’un nombre insuffisant de praticiens ;
    4. interdire l’installation de nouveaux médecins dans les zones déjà surdotées.

    IL FAUT ALLER AU RESULTAT .

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